Ils partent vers d'autres lieux, d'autres rivages
Des pays au ciel sans nuage
Où l'on respire au fond...
Au fond du parfum de leurs fleurs
Un arrière goût de bonheur
Un rayon de soleil

Beaucoup, comme les gens du voyage
Chancellent sur leur age
Jamais n'arriveront
Aux landes de paix et de lumière
Fixées comme nouvelle terre
Par les jeunes qui s'éveillent

Ne cherchez plus par delà les montagnes
Les rives et les campagnes
Regardez par la fenêtre
Et peut être vous verrez
Les blancs oiseaux passer
En éclats de diamants

Avec eux, irez loin par vos rêves
Un voyage sans trêve
Et vous verrez renaître
Les landes de paix et de lumière
Fixées comme nouvelle terre
Pour les seuls survivants

Au printemps, menés par leur instinct
Ils nous reviennent un matin
Se posent sur nos toits
On voit des milliers d'oiseaux perchés
Dans la clarté bleutée
Du beau temps retrouvé

Ne chassez plus les blancs oiseaux sauvages
Ce serait bien dommage
Qu'un matin par le froid
Ils partent pour l'éternité
Vers d'autres libertés
Le paradis retrouvé